Les figures locale


Les amis de Rodolphe Bringer. LOYS PRAT, peintre LOYS PRAT (en réalité Louis PRAT) est né le 5 octobre 1879 à Donzère au pied du château des anciens évêques de Viviers. Son père, instituteur (il enseignait à Hauterives en 1856), fut nommé secrétaire de mairie à Donzère où il épousa en 1865 Aminthe Clément, nièce du peintre donzérois renommé : Félix Clément (1826-1888). C'est l'exemple de ce grand oncle peintre qui influença, dès ses premières années, la vocation du jeune garçon qui remit un jour à son instituteur, au lieu d'une rédaction sur l'hiver, un dessin de jardin sous la neige. L'adolescent installa son premier atelier dans les galetas de la maison paternelle et le maire d'alors, François Meynot, émerveillé de ses dispositions artistiques, lui fit obtenir la bourse du Conseil Général lui permettant de se présenter à l'Ecole des Beaux-arts. Après une brillante première année lyonnaise sous la direction de Loubet, Poncet et Sicard, cet élève doué fut remarqué par Fernand Cormon (le peintre de "La mort de Ravana", de "Caïn", auteur de la décoration du muséum d'Histoire naturelle de Paris) qui l'accueillit dans son atelier parisien.Admis comme élève titulaire à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1900, Loys Prat en suivit assidûment les cours jusqu'en 1906. C'est en 1901 qu'il choisit ce prénom car un élève portant les mêmes nom et prénom que lui, Louis Prat, venait de s'inscrire dans le même cours. En 1908, Loys Prat obtint le premier second Grand Prix de Rome pour sa toile "Meurtre par des païens sur la voie appienne du jeune Tharcise portant le sacrement de l'Eucharistie".La récompense d'une bourse lui permit d'effectuer un séjour en Corse d'où il ramena plusieurs peintures et études du ciel et de la mer dans le Golfe de Sagone.Massier à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, dans l'ate-lier de Cormon, il partagea longtemps un atelier rue Falguières, puis rue de Grenelle jusqu'en 1930, date de sa démolition pour s'installer enfin 13 bis, rue Amélie, au 5e étage. Mais ce Parisien d'adoption, sociétaire de Artistes français depuis 1907, ne put jamais se séparer de sa Provence natale. Il transforma une ancienne magnanerie de Donzère en atelier, dont il meubla le jardin et en terrasses, d'amphores et de veilles sculptures de pierre patinée.Nombre de ses toiles du début du siècle furentinspirées par des thèmes bucoliques et mythologiques, toujours baignées d'une chaleureuse luminosité :"Daphnis et Chloé", "Priape", datées de 1913, et "Faune au soleil", "Pastorale", "Bacchanale", mais aussi "Le verger du matin", "La treille" (1912).Loys Prat fut l'un des premiers disciples de Paul Baudoin, le principal artisan de la renaissance de la fresque.La décoration de la salle de spectacles de Thaon, dans les Vosges, qu'il avait commencée avant la guerre de 1914, ne fut terminée qu'après l'armistice.Il créa aussi des fresques dans les immeubles de la rue Miollis et de la rue Eugène-Riesz à Paris, ainsi qu'une somptueuse "Pastorale" dans un hôtel particulier des Champs-Elysées et dans les locaux de la Caisse des Assurances Sociales de la rue de Dunkerque à Paris, réalisant aussi une œuvre très remarquée à l'Exposition internationale des Arts décoratifs à Paris en 1925.Sa ville natale de Donzère conserve avec fierté quatre émouvantes fresques sur la vie de Jésus (par "le peintre le plus délicieusement païen") réalisées au cours des années vingt, dans le hall de la chocolaterie d'Aiguebelle, au temps de la splendeur de cette fabrique. Mais Loys Prat reste avant tout le généreux paysagiste de cette vallée du Rhône qu'il aimait, de Privas au Vercors, des gorges de l'Ardèche au château de Grignan, passionné par cette lumière magique du Rhône dont il sut aussi jouer avec tant de subtilité dans d'inoubliables sépias. Loys Prat mourut en 1934 à la suite d'une bénigne intervention chirurgicale dans une clinique d'Avignon.En ce moment, la commune de Donzère est en train d'aménager les vastes locaux de l'ancienne chocolaterie dont une partie doit accueillir dans de bonnes conditions les œuvres de Loys Prat.Car c'est la commune de Donzère qui a hérité en 1964 de 180 tableaux de l'artiste, lorsque la fille de Loys Prat, Rosette, née en 1917, si souvent peinte parmi les fleurs de l'été, revenant à bicyclette de la chocolaterie qui remployait, fut écrasée par un camion.Le musée de Liverpool possède une peinture de Loys Prat, "Idylle" et le musée de Dijon un superbe "Paysage rhodanien". Source : Peintres Dauphinois de la Drôme, ACMAD, 1994 Marc OLIVIER (Valréas) journaliste.


René Radoux Poète mais pas en langue provençale. D'autres à Saint-Paul font l'objet d'arrestations en 1943 pour leur appartenance au parti Communiste. Maurice Lagarde est emprisonné. Fleury Deschamps, Paul Gaudibert, Louis Girard et René Radoux sont arrêtés puis relâchés.
Edgar de Vernejoul 1860 - 1947 poète "nyonsais".Edgar de Vernejoul pasteur de l'Église réformée et nomméFélibre en 1910. (Certificat signé de Valérie Bernard "LouCapoulié Dou Felibrige").


Les figures locales Paul Pommier, né à Suze-la-Rousse, petit village de la Drôme provençale, le 24 novembre 1888, était le cinquième enfant d'une famille de huit.Par sa mère Marie Carteron, la souche suzienne remonte au moins au xvie siècle.D'une instruction limitée au certificat d'études primaires, mais autodidacte, ayant acquis une bonne culture, il compose, dès l'âge de dix-neuf ans, ses premiers poèmes en langue provençale. Reçu comme felibre mantenèire à vingt-deux ans, il poursuit une œuvre poétique inédite, inspirée principalement par la vie et l'amour de son village. La Grande Guerre lui fournit une source supplémentaire — et provisoire — d'inspiration. Il écrit encore quelques textes ; les plus pittoresques entre 1919 et sa disparition, le 24 mars 1947. Sa poésie est écrite dans un style simple et populaire, mais pleine de couleurs.Ses poèmes, regroupés et traduits par son fils, sont, dans leur plus grand nombre, publiés en 1993 seulement, en hommage à un talent inconnu et pour la gloire de la langue provençale.( Paul Pommier 1888 - 1947, sa femme et son fils )
Les Figures locale : Lucien Duc poète félibre de Valaurie.

Les figures locales Anfos-Martin ( 09-10-1868 / 14-10-1948) Morières-lès-Avignon Instituteur Montélimar Félibre.A aussi écrit en occitanInstituteur. - Inspecteur de l'Enseignement primaire. - Félibre et ami de F. Mistral. - Membre de la Société préhistorique de France.Ses œuvres : Jules Cassini, 1847-1896 (1951)Jules Cassini (1951)Pour l'éducation populaire, recueil d'articles de journaux et de revues, de poésies et d'allocutions. 1888-1938 (1938)"Vaucluse" (1938) de Georges Peyre et autre(s) avec Anfos Martin (1868-1948) comme CollaborateurLe Progrès de Vaucluse et de la Basse-Drôme (1937-1939)Grandes figures vauclusiennes. Philippe de Girard. François Raspail. Agricol Perdiguier. Henri Fabre. Clovis Hugues (1936)Filles et garçons (1935)Lou majourau en Louis Charrasse (1934)Charles Combe (1933)Le Tricastin dans la préhistoire (1928)Les Dames d'Espinchal et la baronnie de Dunières (1918)Station néolithique du plateau de Parade à Oradour-sur-Vayres (Haute-Vienne) (1914)Premier livret de musique vocale. Notation chiffrée. Cours élémentaire (1912)"Le Bassin du Rhône, revue scolaire et populaire d'histoire et de géographie locale... N° 1 [-10.]" (1909) avec Anfos Martin (1868-1948) comme Éditeur scientifiqueLes Mégalithes de Cieux et de Javerdat (Haute-Vienne). La Croix-Paraud à Nantiat (Haute-Vienne) (1907)Notice sur Agricol Perdiguier, compagnon menuisier dit «Avignonnais-la-Vertu» représentant du peuple à la Constituante de 1848 et à l'Assemblée législative de 1848 (1901)La Revoulucioun, charradisso au Ciéucle republican de Mouriero, lou 14 de juliet 1892. - La Révolution, causerie au Cercle républicain de Morières (1892)La Revoulucioun, charradisso au ciéucle republican de Mouriero, lou 14 de juliet 1892 (traducioun franceso vis-a-vis) (1892)"A ceux de notre ville, cantate. Poésie de Anfos Martin. Chant seul." de Alphonse Planel avec Anfos Martin (1868-1948) comme Auteur du texteA ceux de notre ville, cantate. Poésie de Anfos Martin. Chant seul.Première exposition artisanale d'Agen.
Des cartes très intéressantes qui indiquent les limites des langues provençale du sud au nord dans le même département (Drôme).N - NyonsM - Montélimar C - CrestD - Die… En voir plus
Les figures locales : Un article de Paul Ruat sur le potier-poète Ernest Chalamel de Dieulefit. (article Le Petit Provençal du 26 août 1922)

Les figures locale : Le bon et talentueux félibre poète paysan Gatien Almoric (1941)
Louis BECHET né à Lus-la-Croix-HauteBaile-Cancelier du Felibrige successeur au Consistoire de l'abbé F. Pascal 'Cigalo dou Doufinat.
Le Peintre Dauphinois : Louis Prat de Donzère.
En souvenir de mon Père Anfos MARTIN Anfos MARTIN Fils 14 Octobre 1950 Cliquez ci-dessous pour visionner le livre complet en format pdf https://biblio.cieldoc.com/libre/integral/libr0641.pdf
Les figures locale: Julien Lapierre poète vivarais (1882-1934)
Un article très intéressant du "Journal de Montélimar" de 1926, Eugène et toute la troupe d'amis et de félibres des régions avoisinantes se rendirent à la fête tricastine à Valaurie en la mémoire de Lucien Duc, un discourt de Paul Ruat en présence des "Amis du Tricastin" et enchainant au tour de chacun des poètes ici présent. Lucien Duc, poète félibre et « Mestre en gaï-sabé dou felibrige », nait le 8 septembre 1849, à Valaurie, dans la maison attenante à l'actuel café.A 14 ans, il part à Nice pour suivre pendant trois ans les cours de l'Ecole Normale. Une fois diplômé, il est nommé instituteur dans le Var d'abord à Bauduen, puis à Trans-en-Provence. A 21 ans, il s'engage pendant la guerre de 1870 dans les « Mobiles du Rhône » au siège de Belfort. A son retour, il écrit « Souvenir du siège de Belfort », recueil de poèmes. Après la guerre, il retrouve son poste d'instituteur. Plus tard, à Draguignan, il fonde sa première édition poétique : « l'Echo des muses ».En 1878, il quitte l'enseignement pour se consacrer à l'écriture et s'installe l'année suivante comme imprimeur-libraire à Lyon où il publie ses œuvres telles que « L'Alsacienne » ou encore « Marinetto »… Avec un groupe de littérateurs, il crée « l'Académie des Lettres, Sciences et Beaux-Arts de Province ».En 1883, Lucien Duc « monte » à Paris et s'installe en tant qu'imprimeur-libraire, est reçu membre associé au Félibrige de Paris et, quatre ans plus tard, devient rédacteur en chef de l'organe félibre de la capitale : « Lou Viro Souleu ». En 1903, il est élu vice-président puis, en 1910, président du félibrige de Paris, qu'il quittera le 21 juin 1911, bien qu'en gardant le titre de président honoraire. A l'âge de 62 ans, il part donc en retraite près de son fils qui a repris l'imprimerie familiale, à Reynier (04), dans la Provence chère à son cœur.En 1913, seul, veuf et en mauvaise santé, il quitte la Provence à contre-cœur pour rejoindre son demi-frère Gabriel Duc installé en Avallon, où il décédera et sera enterré en 1915. Le 3 Octobre 1926, onze ans après son décès, une plaque sera apposée sur la façade de sa maison natale, en présence de nombreux félibres, pour lui rendre un premier hommage. Sur cette plaque on peut y lire ces mots : « A la mémori dé Lucian Duc Mèstre en Gaï-sabé dou Félibrige »
Les figures locales : Julien Lapierre poète vivarais (1882-1934)