Les monuments

Entrée du village en 1965, venant par la route de Valréas. PAÏSAGE DE NÈU. A la perfin la terro es blanco E la nèu toumbo sènso arrèst, Li sebisso n’an jusqu’is anco, Li riéu dormon dins si grand brès. Li grès, li pradas e li draio, D’un meme biais soun acata... Dins l’aire gris passon de graio; Sèmpre nèvo l’egalita... Toui lis aubre de l’encountrado Soun viesti coume de trevant, E si branco despouderado I pèd dóu cèu prègon en van! E la nèu, coume de mouissalo, E sènso brut, e sènso arrèst, Toumbo, toumbo, dins la lus palo, Cargant de flour li naut ciprès... Ah! que soun bèu dins la calamo, Eli tant verd cubert de blanc... Oumage de la terro qu’amo Au fièr Cipris, diéu di galant!.. Oh! la nèu, li milo daurèio Que l’ivèr jito à pleno man!.. Oh! li festoun bourdant li lèio, Coume soun bèu! Que lis aman!.. E la nèu toumbo, toumbo, toumbo... Lou cèu es gris coume l’esfrai, La terro es uno inmènso toumbo E la vido n’es qu’un pantai ! Eugène Martin -
Entrée du village en 1965, venant par la route de Valréas. PAÏSAGE DE NÈU. A la perfin la terro es blanco E la nèu toumbo sènso arrèst, Li sebisso n’an jusqu’is anco, Li riéu dormon dins si grand brès. Li grès, li pradas e li draio, D’un meme biais soun acata... Dins l’aire gris passon de graio; Sèmpre nèvo l’egalita... Toui lis aubre de l’encountrado Soun viesti coume de trevant, E si branco despouderado I pèd dóu cèu prègon en van! E la nèu, coume de mouissalo, E sènso brut, e sènso arrèst, Toumbo, toumbo, dins la lus palo, Cargant de flour li naut ciprès... Ah! que soun bèu dins la calamo, Eli tant verd cubert de blanc... Oumage de la terro qu’amo Au fièr Cipris, diéu di galant!.. Oh! la nèu, li milo daurèio Que l’ivèr jito à pleno man!.. Oh! li festoun bourdant li lèio, Coume soun bèu! Que lis aman!.. E la nèu toumbo, toumbo, toumbo... Lou cèu es gris coume l’esfrai, La terro es uno inmènso toumbo E la vido n’es qu’un pantai ! Eugène Martin -
Située sur une ancienne voie romaine reliant Orange - Grignan, route très fréquentée au moyen-âge, longeant la rivière du Lez, une hôtellerie y fut construite à l'usage des rouliers. Or, l'histoire nous révèle, qu'un muletier y fut assassiné. L'aubergiste abandonna sa demeure ; Les muletiers pour conjurer le malheur et conserver la mémoire de leur confrère, bâtirent en ce lieu un petit oratoire. Cette petite chapelle (IXéme siècle) fut dédiée à St. Claude qui est leur protecteur et leur Saint. Très délabrée, en 1940 elle fut habilement restaurée.
Située sur une ancienne voie romaine reliant Orange - Grignan, route très fréquentée au moyen-âge, longeant la rivière du Lez, une hôtellerie y fut construite à l'usage des rouliers. Or, l'histoire nous révèle, qu'un muletier y fut assassiné. L'aubergiste abandonna sa demeure ; Les muletiers pour conjurer le malheur et conserver la mémoire de leur confrère, bâtirent en ce lieu un petit oratoire. Cette petite chapelle (IXéme siècle) fut dédiée à St. Claude qui est leur protecteur et leur Saint. Très délabrée, en 1940 elle fut habilement restaurée.
Un détail à retenir dans cette extrait pour le village de Montségur sur Lauzon :  Jean Giono : bulletin / Association des amis de Jean Giono du 1er janvier 2002
Un détail à retenir dans cette extrait pour le village de Montségur sur Lauzon : Jean Giono : bulletin / Association des amis de Jean Giono du 1er janvier 2002
La chapelle Notre-Dame des Barquets. Cette chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié, ou des sept douleurs, se nommait autrefois Notre-Dame des Baïsses, c'est-à-dire Notre-dame d'en bas. Elle aurait été construite au X1e siècle. En 1710 elle fut restaurée et dotée d'un clocher. Elle se situe sur l'antique voie romaine : St. Paul-3-Châteaux-Grignan. Il semblerait que ce hameau est peuplé depuis l'époque Gallo-Romaine. Plus tard on le nomma "Les Barquets" nom d'un habitant du quartier.
La chapelle Notre-Dame des Barquets. Cette chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié, ou des sept douleurs, se nommait autrefois Notre-Dame des Baïsses, c'est-à-dire Notre-dame d'en bas. Elle aurait été construite au X1e siècle. En 1710 elle fut restaurée et dotée d'un clocher. Elle se situe sur l'antique voie romaine : St. Paul-3-Châteaux-Grignan. Il semblerait que ce hameau est peuplé depuis l'époque Gallo-Romaine. Plus tard on le nomma "Les Barquets" nom d'un habitant du quartier.
Véran Molinas est né à Montségur sur Lauzon en 1839. Nous n’avons malheureusement pas de dates plus précises. Il est issu d’une famille modeste, son père exploitant un manège de chevaux de bois dans les fêtes foraines. Sa mère était une demoiselle Craisson de Montségur sur Lauzon. Véran Molinas fait ses études secondaires au petit séminaire de Valence ; puis en 1870, il s’engage dans la garde impériale avec laquelle il fera campagne. La guerre terminée, il se marie à Paris. Sa femme meurt après lui avoir donné une fille qu’il nommera Jeanne (en souvenir du Saint Patron de la commune de Montségur). Il épouse en deuxièmes noces une Parisienne très riche, qui décèdera peu de temps après de maladie et qui sera suivie de près par Jeanne, sa fille unique le 29 avril 1887 à l’âge de 13 ans. Désespéré, et désormais sans famille, Véran Molinas reportera toute son affection et sa fortune sur son village natal. Véran Molinas Montségur sur Lauzon chapelle st jean de face Il commence tout d’abord par faire agrandir et enjoliver la chapelle St. Jean (en souvenir de sa fille bien-aimée) : devant l’édifice, il fait tracer une large avenue, bordée d’arbres avec trottoir et bancs. A l’intérieur, il fait installer un dallage, une nouvelle chaire, des bancs, un chemin de croix ainsi que deux chapelles latérales et pour finir des vitraux. Elle sera « bénie » officiellement le 11 novembre 1988, en présence du Maire M. Gambus, du curé M. Derbey et de l’évêque Monseigneur Cotton. Véran Molinas Montségur sur Lauzon Il offre à la commune une pompe à incendie, ce qui sera sans doute à l’origine de la création de la Compagnie des sapeurs-pompiers de Montségur sur Lauzon, et un petit canon pour les réjouissances populaires. Il permet la création également d’une société de secours mutuel. Véran Molinas Montségur sur Lauzon Enfin, il fait construire un nouveau cimetière et créer des canalisations permettant de ramener l’eau depuis St Amans jusqu’à Montségur sur Lauzon. Il s’emploie donc à transformer Montségur sur Lauzon jusqu’à son décès en 1898. L’année précédent sa mort, Véran Molinas avait d’ailleurs rédigé un testament en faveur de son village pour les travaux et embellissement suivants : 45 000 Frs pour la construction d’une grande église dans le centre du village à l’emplacement de la chapelle St Joseph. Il prévoit également 5000 Frs pour son aménagement intérieur. 20 000 Frs pour la réalisation d’une nouvelle mairie au pied du vieux village et 2000 Frs pour la création d’une fontaine en face de cette dernière. 16 000 F pour l’embellissement de la chapelle Saint Jean. (Pour rappel : 1 Franc de 1850 = 3,27 € d’aujourd’hui). Véran Molinas Montségur sur Lauzon mairie Les travaux demandés par Véran Molinas ne seront entrepris qu’à partir de 1902 et débuteront par la construction de la Mairie. C’est une construction dans un style Renaissance, comme bien souvent au début du XXe siècle. Situé au pied du vieux village côté Nord, elle domine tout le bourg. Elle est surmontée d’un clocheton où l’on place la petite cloche de l’ancienne église, une horloge ainsi qu’un paratonnerre. Véran Molinas Montségur sur Lauzon Eglise St Jean L’année 1903 voit débuter l’édification de la nouvelle église qui durera trois ans. Elle sera inaugurée le 26 mars 1905 et dédiée, bien sûr, à Saint Jean, patron du village. Elle est en forme de croix latine de 28 m de long, 8 m de large, 11 m de haut. A l’origine, Véran Molinas voulait une église romane, comme la chapelle démolie à son emplacement, mais elle est en fait de style néo-gothique typique de la Belle Epoque. La voûte cloisonnée repose sur des doubleaux à arcs brisés. Elle est construite en pierres non appareillées, sauf aux angles, aux contreforts et sur la façade. Elle est surmontée d’un clocher octogonal, avec colonnade et deux clochetons, le tout coiffé d’une flèche effilée. Véran Molinas Montségur sur Lauzon En 1904, c’est au tour de la fontaine monumentale d’être réalisée, mais elle devra attendre une cinquantaine d’années pour être ornée du buste de son bienfaiteur. Buste qui sera inauguré le 13 juillet 1952 en présence du maire M. Eugène Martin et de M. Perreau-Pardier, préfet de la Drôme On peut conclure que la commune de Montségur doit beaucoup à Véran Molinas qui porte bien son titre de « bienfaiteur de la commune ». (Virginie Jardin et Paul Bérard pour office de tourisme du pays de Grignan enclave des Papes)
Véran Molinas est né à Montségur sur Lauzon en 1839. Nous n’avons malheureusement pas de dates plus précises. Il est issu d’une famille modeste, son père exploitant un manège de chevaux de bois dans les fêtes foraines. Sa mère était une demoiselle Craisson de Montségur sur Lauzon. Véran Molinas fait ses études secondaires au petit séminaire de Valence ; puis en 1870, il s’engage dans la garde impériale avec laquelle il fera campagne. La guerre terminée, il se marie à Paris. Sa femme meurt après lui avoir donné une fille qu’il nommera Jeanne (en souvenir du Saint Patron de la commune de Montségur). Il épouse en deuxièmes noces une Parisienne très riche, qui décèdera peu de temps après de maladie et qui sera suivie de près par Jeanne, sa fille unique le 29 avril 1887 à l’âge de 13 ans. Désespéré, et désormais sans famille, Véran Molinas reportera toute son affection et sa fortune sur son village natal. Véran Molinas Montségur sur Lauzon chapelle st jean de face Il commence tout d’abord par faire agrandir et enjoliver la chapelle St. Jean (en souvenir de sa fille bien-aimée) : devant l’édifice, il fait tracer une large avenue, bordée d’arbres avec trottoir et bancs. A l’intérieur, il fait installer un dallage, une nouvelle chaire, des bancs, un chemin de croix ainsi que deux chapelles latérales et pour finir des vitraux. Elle sera « bénie » officiellement le 11 novembre 1988, en présence du Maire M. Gambus, du curé M. Derbey et de l’évêque Monseigneur Cotton. Véran Molinas Montségur sur Lauzon Il offre à la commune une pompe à incendie, ce qui sera sans doute à l’origine de la création de la Compagnie des sapeurs-pompiers de Montségur sur Lauzon, et un petit canon pour les réjouissances populaires. Il permet la création également d’une société de secours mutuel. Véran Molinas Montségur sur Lauzon Enfin, il fait construire un nouveau cimetière et créer des canalisations permettant de ramener l’eau depuis St Amans jusqu’à Montségur sur Lauzon. Il s’emploie donc à transformer Montségur sur Lauzon jusqu’à son décès en 1898. L’année précédent sa mort, Véran Molinas avait d’ailleurs rédigé un testament en faveur de son village pour les travaux et embellissement suivants : 45 000 Frs pour la construction d’une grande église dans le centre du village à l’emplacement de la chapelle St Joseph. Il prévoit également 5000 Frs pour son aménagement intérieur. 20 000 Frs pour la réalisation d’une nouvelle mairie au pied du vieux village et 2000 Frs pour la création d’une fontaine en face de cette dernière. 16 000 F pour l’embellissement de la chapelle Saint Jean. (Pour rappel : 1 Franc de 1850 = 3,27 € d’aujourd’hui). Véran Molinas Montségur sur Lauzon mairie Les travaux demandés par Véran Molinas ne seront entrepris qu’à partir de 1902 et débuteront par la construction de la Mairie. C’est une construction dans un style Renaissance, comme bien souvent au début du XXe siècle. Situé au pied du vieux village côté Nord, elle domine tout le bourg. Elle est surmontée d’un clocheton où l’on place la petite cloche de l’ancienne église, une horloge ainsi qu’un paratonnerre. Véran Molinas Montségur sur Lauzon Eglise St Jean L’année 1903 voit débuter l’édification de la nouvelle église qui durera trois ans. Elle sera inaugurée le 26 mars 1905 et dédiée, bien sûr, à Saint Jean, patron du village. Elle est en forme de croix latine de 28 m de long, 8 m de large, 11 m de haut. A l’origine, Véran Molinas voulait une église romane, comme la chapelle démolie à son emplacement, mais elle est en fait de style néo-gothique typique de la Belle Epoque. La voûte cloisonnée repose sur des doubleaux à arcs brisés. Elle est construite en pierres non appareillées, sauf aux angles, aux contreforts et sur la façade. Elle est surmontée d’un clocher octogonal, avec colonnade et deux clochetons, le tout coiffé d’une flèche effilée. Véran Molinas Montségur sur Lauzon En 1904, c’est au tour de la fontaine monumentale d’être réalisée, mais elle devra attendre une cinquantaine d’années pour être ornée du buste de son bienfaiteur. Buste qui sera inauguré le 13 juillet 1952 en présence du maire M. Eugène Martin et de M. Perreau-Pardier, préfet de la Drôme On peut conclure que la commune de Montségur doit beaucoup à Véran Molinas qui porte bien son titre de « bienfaiteur de la commune ». (Virginie Jardin et Paul Bérard pour office de tourisme du pays de Grignan enclave des Papes)
Montségur-sur-Lauzon - Le chevet de la chapelle Saint-Jean, à l'ouest du village. (1982)
Montségur-sur-Lauzon - Le chevet de la chapelle Saint-Jean, à l'ouest du village. (1982)

Quartier des Bourdonnas où se dresse la chapelle Saint-Jean de Montségur sur Lauzon. Succédant à un modeste oratoire, la construction d'un édifice plus impor­tant a été décidée le 18 avril 1724 par les habitants de Montségur-sur­-Lauzon . Mais les travaux n'ont été achevés que le 22 mai 1747, jour où la nouvelle chapelle de pèlerinage fut inaugurée sous le vocable de saint Jean, comme l'oratoire qui l'avait précédée. Elle se composait alors d'une nef unique de 9,46 m de large, voûtée et terminée par une abside semi­ circulaire, la longueur totale étant de 20,32 m. A partir de 1878, l'église du vieux village ayant été désaffectée, la chapelle Saint-Jean devint parois­siale, fonction qu'elle assuma jusqu'en 1905. Ses dimensions étant un peu exiguës pour cet usage, elle fut agrandie de deux chapelles latérales formant transept. Au-dessus de la porte d'entrée occidentale, le frère Léon, trappiste à Aiguebelle, construisit un clocher quadrangulaire en pierre de taille dont la flèche domine le village entier. Le mauvais état de la toiture et des façades nécessitait une restauration pour laquelle la Sauvegarde de l'Art Français a accordé en 1996 une subvention de 90 000 F.


Construite en 1904 grâce au don du bienfaiteur de la commune Monsieur Véran MOLINAS (1839-1898), l'hôtel de ville est une belle construction de style Renaissance érigée sur l'emplacement de l'ancienne croix de mission actuellement sur la colline. La bâtisse est surmontée d'un gracieux clocheton avec paratonnerre qui abrite la petite cloche de l'ancienne église du vieux village sonnant les heures indiquées sur le grand cadran de l'horloge située sur le fronton. Actuellement elle abrite le siège d'une association du village et des expositions. En complément de cette construction a été érigée la fontaine décorative. Ces deux édifices ont été réalisés suivant le désir et les directives précises de Véran MOLINAS dans l'axe de la ligne droite partant de la porte de l'hôtel de ville et celle de la grande église. Un buste représentant Véran MOLINAS devait couronner la colonne. Il fut exécuté par M. VEZIEN directeur de l'école des beaux-arts de Marseille, mais ne fut mis en place qu'un demi-siècle plus tard, offert gracieusement par son exécuteur qui aimait beaucoup le village. Son installation en 1952 sur la fontaine par Lucien Jardin, Emile Hugues et Antonin Jardin.

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