Les monuments









Quartier des Bourdonnas où se dresse la chapelle Saint-Jean de Montségur sur Lauzon. Succédant à un modeste oratoire, la construction d'un édifice plus important a été décidée le 18 avril 1724 par les habitants de Montségur-sur-Lauzon . Mais les travaux n'ont été achevés que le 22 mai 1747, jour où la nouvelle chapelle de pèlerinage fut inaugurée sous le vocable de saint Jean, comme l'oratoire qui l'avait précédée. Elle se composait alors d'une nef unique de 9,46 m de large, voûtée et terminée par une abside semi circulaire, la longueur totale étant de 20,32 m. A partir de 1878, l'église du vieux village ayant été désaffectée, la chapelle Saint-Jean devint paroissiale, fonction qu'elle assuma jusqu'en 1905. Ses dimensions étant un peu exiguës pour cet usage, elle fut agrandie de deux chapelles latérales formant transept. Au-dessus de la porte d'entrée occidentale, le frère Léon, trappiste à Aiguebelle, construisit un clocher quadrangulaire en pierre de taille dont la flèche domine le village entier. Le mauvais état de la toiture et des façades nécessitait une restauration pour laquelle la Sauvegarde de l'Art Français a accordé en 1996 une subvention de 90 000 F.
Construite en 1904 grâce au don du bienfaiteur de la commune Monsieur Véran MOLINAS (1839-1898), l'hôtel de ville est une belle construction de style Renaissance érigée sur l'emplacement de l'ancienne croix de mission actuellement sur la colline. La bâtisse est surmontée d'un gracieux clocheton avec paratonnerre qui abrite la petite cloche de l'ancienne église du vieux village sonnant les heures indiquées sur le grand cadran de l'horloge située sur le fronton. Actuellement elle abrite le siège d'une association du village et des expositions. En complément de cette construction a été érigée la fontaine décorative. Ces deux édifices ont été réalisés suivant le désir et les directives précises de Véran MOLINAS dans l'axe de la ligne droite partant de la porte de l'hôtel de ville et celle de la grande église. Un buste représentant Véran MOLINAS devait couronner la colonne. Il fut exécuté par M. VEZIEN directeur de l'école des beaux-arts de Marseille, mais ne fut mis en place qu'un demi-siècle plus tard, offert gracieusement par son exécuteur qui aimait beaucoup le village. Son installation en 1952 sur la fontaine par Lucien Jardin, Emile Hugues et Antonin Jardin.