Ses oeuvres en Provençal


Le livre "Provence et Comtat"... Et sans conteste le plus beau et restera longtemps un de ceux que l'on admirera le plus... L'auteur du texte est Eugène Martin, un poète provençal, Maire de Montségur-sur-lauzon (Drôme) membre de l'Académie de Vaucluse et de la Société Archéologique de la Drôme. Il a déjà publié, dans la langue de Mistral "Vióuleto Tricastino" "Blavet e Gau-Galin" "Soulòmi d'un jour d'estiéu" et "La Calanco Dorado" Provence et Comtat son premier livre en langue française et il s'y montre un écrivain à la fois simple, clair, poétique et harmonieux. C'est bien le cas de dire que son coup d'essai a été un coup de maître. Son collaborateur, pour les illustrations, Joseph Belouze, et un de nos grands artistes lithographes. Que ses images soient peintes ou dessinées, elles sont nettes, pleine d'air et de clarté, d'une perspective parfaite et plaisent par leurs nuances délicates. Eugène Martin et Joseph Belouze sont deux collaborateurs tout à fait remarquable par la conformité et leurs idées de leurs sentiments. Le premier parle des villes et des paysages le second les fait parler il se trouve que le langage est le même. Ces villes et ces paysages sont ceux de notre pays : Nous croyons les connaître mais quelle agréable surprise n'éprouvons-nous pas, en les découvrant, pour ainsi dire, une seconde fois dans les descriptions, des récits, les légendes de Provence et Comtat, le merveilleux livre de Eugène Martin et de Joseph Belouze l'illustrateur.
Le livre "Provence et Comtat"... Et sans conteste le plus beau et restera longtemps un de ceux que l'on admirera le plus... L'auteur du texte est Eugène Martin, un poète provençal, Maire de Montségur-sur-lauzon (Drôme) membre de l'Académie de Vaucluse et de la Société Archéologique de la Drôme. Il a déjà publié, dans la langue de Mistral "Vióuleto Tricastino" "Blavet e Gau-Galin" "Soulòmi d'un jour d'estiéu" et "La Calanco Dorado" Provence et Comtat son premier livre en langue française et il s'y montre un écrivain à la fois simple, clair, poétique et harmonieux. C'est bien le cas de dire que son coup d'essai a été un coup de maître. Son collaborateur, pour les illustrations, Joseph Belouze, et un de nos grands artistes lithographes. Que ses images soient peintes ou dessinées, elles sont nettes, pleine d'air et de clarté, d'une perspective parfaite et plaisent par leurs nuances délicates. Eugène Martin et Joseph Belouze sont deux collaborateurs tout à fait remarquable par la conformité et leurs idées de leurs sentiments. Le premier parle des villes et des paysages le second les fait parler il se trouve que le langage est le même. Ces villes et ces paysages sont ceux de notre pays : Nous croyons les connaître mais quelle agréable surprise n'éprouvons-nous pas, en les découvrant, pour ainsi dire, une seconde fois dans les descriptions, des récits, les légendes de Provence et Comtat, le merveilleux livre de Eugène Martin et de Joseph Belouze l'illustrateur.

Eugène Martin adolescent déjà passionné par les livres.
Eugène Martin adolescent déjà passionné par les livres.

Voici un livre de poèmes en provençaux d'Eugène Martin, sortie en 1941 le titre est : "Soulòmi D'un Jour D'estiéu" 1941.PRÉFACE :Un berceau entre les cyprès, à la naissance d'un mage et d'un voici cent ans et plus, a marqué une capitale spirituelle. Une nation qui avait maintenu ses usages et par ces us, son âme, y trouva l'ardent foyer où rebraser sa droiture. De bonnes histoires d'un gueusard de jardins proches, des lettres qui s'éparpillent d'un moulin voisin, les cris d'un descounsoula en rive rhodanienne, il ne fallut pas davantage pour créer le centre magique de l'empire fantasti retrouvé. Le génie avait promené sa torche entre Maillaneet Saint-Rémy, Fontvieille et Avignon. Qui s'aventura à le chercher plus avant? Les Alpilles parurent des Alpes très suffisantes. Le Rhône, la Durance n'eurent de chansons qu'en fin de course. Plus tard un jaillissement moins fort sans doute, mais vif, descenditvers les marécages, les plaçant dans les terroirs de prédilection. Qui se soucia de Paul Arène, des gavots? Notre haut pays a pâti des prestiges de l'Arlésie, du Comtat, de la Camargue.Et pourtant nos poètes ont la noblesse du langage, la sûreté du penser, la finesse du trait. Et tant de naturel dans un chant compagnon de leur vie. Au temps que nous vivons, alors que telles sources jadis consacrées s'épuisent à eaux basses, alors que pour retrouver la province sous les éparpillements, il faut assembler,dénombrer, on donne meilleure attention aux échos des franges du territoire. Nos poètes qui n'eurent l'heur de chanter entre la Montagnette et le Vaccarès mais connurent la fierté du chant solitaire en Provence-Moyenne définie par Henri Brémond, auxoliveraies du Nyonsais, aux Grandes Alpes Gavoutones vont-ils avoir enfin l'audience légitime? On l'espère bien.Ils ne nous viennent pas les mains vides, ces gaillards du Tricastin qui nous vinrent visiter en temps de chorégie au Théâtre Antique de Vaison, l'été passé, Jean Chareton, Eugène Martin. Du premier on sait, les travaux patriotes. Du second, on a soupesé lesgerbes de tuselle et de lavande, avec une persillade de truffes secouée par le Mistral. Joseph Fallen a dit les mérites de ses premiers recueils qui disaient l'accent d'une voix jeune, fraîche, pure, timide un peu jusque attendre la venue de labelle qui n'a tardé, entre les saules lauzonniers.Mistralien distingué, dit de lui Lou Manescau. Et Mireille Bringer fouille le bois pour accompagner son couplet. Le poète paysan est lauréat des Grands Jeux Floraux Septénaires du Félibrige et n'a pas à se plaindre des donneurs de couronnes qui ont su tresser sur son front la guirlande convenable.C'est la terre que dit dans son visage et dans son labeur (et comment la dire bien si on ne la tracasse?) le poète rustique. Bien différent de ces poètes de la glèbe que nous défions de tracer un sillon droit, il sait les lois et les exigences de la saison. Ami de l'artisan, il célèbre le faire potier. Il dit car il les sait, les joies de l'oustau, les devoirs du foyer. C'est un poète civique qui a connu les devoirs les plus sacrés. Ne le pensez pas tendu. Bien que le chant monte haut, il ne quitte jamais la sécurité de l'accent. Eugène Martin, tel l'oiseau des champs sait après l'envol retrouver la terre et s'y tenir. Un bon poète nous est né, un beau poète, un poète de sagesse et de sécurité, de noblesse terrienne et de dignité d'accent. Sa forme est d'une sûreté admirable, souvent familière, jamais vulgaire, bien d'un paysan gentilhomme. On aimerait que ces accents aient audience, la plus large et la plus féconde. A l'école déjà puisque le provençal entre à l'école et qu'il faudra bien ficeler des recueils de morceaux choisis. Ayons des recueilsdivers, suivant les pays, les accents, les vallées. Disons aux enfants la chanson de l'aîné dans le terroir et le dialecte. Ne créons pas une centralisation nouvelle dans la province. Les fistons de Montségur et de Nyons, de Valréas et du Buis, doivent apprendre à réciterles textes de Eugène Martin. Le provençal doit entrer à l'école avec le cortège chantant des porte lyre de l'environ.Eugène Martin, dès maintenant, a droit à l'estime des élites, à l'accueil des peuples, à la familiarité des audiences. J'arrive tard un peu pour découvrir le jeune poète déjà lauréat, mais à temps tout de même pour souligner la maturité de son art, la sûreté de son génie charmant.Il y a des heures douces à qui par, vallées et domaines, va à l'espère cherchant une chanson nouvelle. Dans cette Provence austère, mais, douce tout de même, et gentillette, d'Eugène Martin,il y a sans contamination, une terre bénie des héritages et des domaines, un peuple que le pastis et la politique électorale ont effleuré a peine, une jeunesse qui ferme sa ronde en chantant le bon du jour et la suavité d'un recul protecteur. C'est un pays qui n'a pas son chemin sur la voie trop courue. Ce fut bénédiction car ce fut préservation. Cette Provence du Nyonsais que nous voulons dans la Province de Provence de demain, nous l'accueillerons dans le frémissement de ses grelots, le tin-tin des sonnailles, la buéeembaumée de ses distilleries lavandières, le chant des poteries de Dieulefit. Son cortège viendra les enforges pleines vers le cœur nouveau de la Province rebâtie. Ce long escabot de peregrins, nous le voyons déjà se former sous le genièvre de son bergerd'esprit. Bon accueil aux peuples de Lauzon et d'Ouvèze conduits par le baile pastre, Eugène Martin!Vaison-la-Romaine, 1942.Marcel Provence




Diplôme décerné le 1er de Juin 1929 Escolo Félibrenco de Lerin Jo Flourau. I RIBO DE L’IVÈR. La niue toumbo, moureto, Deja, veici l’ivèr Qu’arribo disavert, Fai d’uno ouro uno oureto. Met la fre dins lou vènt, De negre dins li aubre, Fai dis oustau, de mautre Sout li ciprès mouvènt. Desfuiant li piboulo N’en fai de grand trevant Que jiton de long plang Coume s’èron trop soulo. Es l’ivèr, tout fernis, E dins l’oumbro frejasso Ount la douçour s’ajasso Lou vènt raubo de nis. Sout lou cèu, la niue toumbo E s’estènd de pertout. Mai tout trelus s’es rout Car l’ivèr n’es la toumbo. Eugène Martin -
Diplôme décerné le 1er de Juin 1929 Escolo Félibrenco de Lerin Jo Flourau. I RIBO DE L’IVÈR. La niue toumbo, moureto, Deja, veici l’ivèr Qu’arribo disavert, Fai d’uno ouro uno oureto. Met la fre dins lou vènt, De negre dins li aubre, Fai dis oustau, de mautre Sout li ciprès mouvènt. Desfuiant li piboulo N’en fai de grand trevant Que jiton de long plang Coume s’èron trop soulo. Es l’ivèr, tout fernis, E dins l’oumbro frejasso Ount la douçour s’ajasso Lou vènt raubo de nis. Sout lou cèu, la niue toumbo E s’estènd de pertout. Mai tout trelus s’es rout Car l’ivèr n’es la toumbo. Eugène Martin -

Il écrit "Blavet e Gau-galin" en 1929
Il écrit "Blavet e Gau-galin" en 1929


Pour le plaisir des lecteurs j'ai numérisé : "Viouleto Tricastino" 1928 de Eugène Martin. A moun terraire Tricastin Tant bèu, i ribo de Prouvènço.. Edité par "Les amis du Tricastin" (1928)
Pour le plaisir des lecteurs j'ai numérisé : "Viouleto Tricastino" 1928 de Eugène Martin. A moun terraire Tricastin Tant bèu, i ribo de Prouvènço.. Edité par "Les amis du Tricastin" (1928)

Escolo Félibrenco de Lerin. Jo Flourau. Diplôme remis le 16 de Juin 1927 IERO E LIS ISCLO D’OR Dins lou matin lusènt estoumpa de brumour Iero amudido vèi au founs de sa calanco, Peralin, peralin, un ciéucle de palour Rousseja tremoulant dins sa mantiho blanco. La mar, semo, brusis e belasso s’endor; Lou soulèu matinié desvèlo la bressado D’ounte s’escapon lèu li bèllis Isclo d’Or: Dins un mirage anti s’eigrejon li tres fado. La rèino, un pau plus liuen, risoulejo, eilavau: Port-Cros! vaqui Port-Cros! emé si grand pinedo, Sa gràci majestouso e l’oumbro de si vau, Trencant l’ourizount clar de gaio cadenedo. La costo trelusis dins de rebat d’argènt, Desvelant pèr endré, lausiho e micarello, Ounte cascaion pièi quàuqui misti sourgènt Espeli dins l’oumbrun de l’isclo encantarello. Davalant vers la mar, li bèu clot d’alouès, En muraio pourpalo i ribo di draiolo Guèiron lis óulivié, li pichot vignarés, Pendènt qu’un pescadou fugis en barqueirolo... Port-Cros! enamoura dintre milo perfum: Roumanin bluiejant e brousso blanquinello, Recato un fièr castèu coume un nivo de fum, Lou cineràri en flour de pertout l’enmantello. Mai l’isclo dóu Levant s’estalouiro au soulèu, E, coume un gai limbert soun esquino daurejo, Béu l’auro de la mar e se n’en chalo lèu, Emai sèmpre dirien que de l’oundo s’eigrejo. Pouqueirollo! vaqui de pin e de roucas, E de terro endrudido is oumbro majestouso; Lis arangié, paumié, davans li castelas Estalouiron si ramo un brisounet crentouso. Mai dins lou souleiant, o bèllis Isclo d’Or! Voste eterne printèms, vosto eterno jouvènço Vous rendon soubeirano e fado de Prouvènço, Voste cèu, vòsti flour, fan barbela li cor! Mirage esbrihaudant dis isclo de la Grèço, Recates lou trelus d’un pichot paradis! Li flot de l’Ouriènt soun pas tant cantadis Quand gisclon sus li ro de la costo en pigresso! Quant n’i’a que soun vengu souleia sis amour; S’abéura de soulèu pèr alounga si vido, Dins l’èime pouderous de vòsti glòri unido: Iero! lis Isclo d’Or! embaumado de flour! S’eisalo dins li pin de douço entre-lusido Ounte vènon canta lis ancian troubadour; Li dono d’àutri-fes sèmblon que mai poulido Dins li rebat d’antan espeli cade jour. Un cantaire nouvèu escalo de la terro, Souvènti-fes revèn s’apoundre au roudelet; Sa voues acato lèu tóuti li ventoulet. Pouderous, grandaras, soun alenado fièro Fai tressali li brousso en de grands estrambord: Lou troubaire sacra canto sis Isclo d`Or !  Eugène Martin -
Escolo Félibrenco de Lerin. Jo Flourau. Diplôme remis le 16 de Juin 1927 IERO E LIS ISCLO D’OR Dins lou matin lusènt estoumpa de brumour Iero amudido vèi au founs de sa calanco, Peralin, peralin, un ciéucle de palour Rousseja tremoulant dins sa mantiho blanco. La mar, semo, brusis e belasso s’endor; Lou soulèu matinié desvèlo la bressado D’ounte s’escapon lèu li bèllis Isclo d’Or: Dins un mirage anti s’eigrejon li tres fado. La rèino, un pau plus liuen, risoulejo, eilavau: Port-Cros! vaqui Port-Cros! emé si grand pinedo, Sa gràci majestouso e l’oumbro de si vau, Trencant l’ourizount clar de gaio cadenedo. La costo trelusis dins de rebat d’argènt, Desvelant pèr endré, lausiho e micarello, Ounte cascaion pièi quàuqui misti sourgènt Espeli dins l’oumbrun de l’isclo encantarello. Davalant vers la mar, li bèu clot d’alouès, En muraio pourpalo i ribo di draiolo Guèiron lis óulivié, li pichot vignarés, Pendènt qu’un pescadou fugis en barqueirolo... Port-Cros! enamoura dintre milo perfum: Roumanin bluiejant e brousso blanquinello, Recato un fièr castèu coume un nivo de fum, Lou cineràri en flour de pertout l’enmantello. Mai l’isclo dóu Levant s’estalouiro au soulèu, E, coume un gai limbert soun esquino daurejo, Béu l’auro de la mar e se n’en chalo lèu, Emai sèmpre dirien que de l’oundo s’eigrejo. Pouqueirollo! vaqui de pin e de roucas, E de terro endrudido is oumbro majestouso; Lis arangié, paumié, davans li castelas Estalouiron si ramo un brisounet crentouso. Mai dins lou souleiant, o bèllis Isclo d’Or! Voste eterne printèms, vosto eterno jouvènço Vous rendon soubeirano e fado de Prouvènço, Voste cèu, vòsti flour, fan barbela li cor! Mirage esbrihaudant dis isclo de la Grèço, Recates lou trelus d’un pichot paradis! Li flot de l’Ouriènt soun pas tant cantadis Quand gisclon sus li ro de la costo en pigresso! Quant n’i’a que soun vengu souleia sis amour; S’abéura de soulèu pèr alounga si vido, Dins l’èime pouderous de vòsti glòri unido: Iero! lis Isclo d’Or! embaumado de flour! S’eisalo dins li pin de douço entre-lusido Ounte vènon canta lis ancian troubadour; Li dono d’àutri-fes sèmblon que mai poulido Dins li rebat d’antan espeli cade jour. Un cantaire nouvèu escalo de la terro, Souvènti-fes revèn s’apoundre au roudelet; Sa voues acato lèu tóuti li ventoulet. Pouderous, grandaras, soun alenado fièro Fai tressali li brousso en de grands estrambord: Lou troubaire sacra canto sis Isclo d`Or ! Eugène Martin -
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